Alors que le mariage entre personnes de même sexe a été légalisé en France en 2013, un peu plus de quatre catholiques pratiquants réguliers sur dix, selon l’étude Bayard-La Croix menée par l’Ifop, se disent opposés à cette évolution sociétale.

  • leftascenter@jlai.luM
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    5 hours ago

    Une majorité de prêtres est homo (étude italienne, a priori idem dans un autre pays europeen ou je connais un séminariste gai a qui j’en ai parlé).

    Après il faut garder en tête que les catho très pratiquants (toutes les semaines) sont en moyenne a droite la ou les cathos moins pratiquants (entre une fois par mois et toutes les fêtes) qui eux sont plutôt extrême droite.

    Et les vrai chretiens sont genre bien a gauche (big J oblige) en acte si ce n’est en vote.

  • cnovel@jlai.lu
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    9 hours ago

    Si un quart des catholiques pratiquants réguliers (qui vont à la messe au moins une fois par mois) se disent favorables à cette évolution sociétale, ils sont par ailleurs un petit tiers (29 %) à se déclarer « ni pour ni contre », formant une petite majorité à l’admettre avec plus ou moins d’entrain.

    D’ailleurs, quelques jours après son élection, le pape Léon XIV a évoqué en mai devant le corps diplomatique « la famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme ». Les catholiques pratiquants réguliers étant ceux qui sont le plus en phase avec le magistère de l’Église catholique, il n’est pas incongru de voir parmi eux une plus forte opposition.

    En tant que catho progressiste, c’est toujours compliqué les positions comme ça… La seule chose que je peux envisager c’est que cette non-évolution est “stratégique” (reconnaître le mariage des couples homosexuels c’est un risque de schisme assez clair).

    Le mariage catholique est organisé autour de 4 piliers (liberté, fidélité, indissolubilité et fécondité). Même le 4e pilier (qui peut sembler impossible à atteindre pour les couples de même sexe) n’est pas un obstacle : la fécondité s’entend au sens des enfants (que l’on peut adopter) mais aussi (et personnellement surtout) dans les actions au sein de nos communautés (participation à la vie associative de la ville, de l’école, etc.). L’idée étant que le couple ne se vit pas seul dans son coin en ermite mais est bien un moteur dans la communauté. Donc rien qui ne soit impossible pour un couple homo.

    Alors je me doute que le jour où l’église célébrera un mariage homo n’est pas encore arrivé, mais faut être sourd au message du Christ pour croire qu’il empêcherait l’union civil des homosexuels.

    • keepthepace@slrpnk.net
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      5 hours ago

      La seule chose que je peux envisager c’est que cette non-évolution est “stratégique” (reconnaître le mariage des couples homosexuels c’est un risque de schisme assez clair)

      Mais du coup ça dit quoi sur l’église si un telle partie de ses membres seraient prêts à ne pas écouter le pape par pure homophobie?

      • Luk@jlai.lu
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        6 hours ago

        Le Pape a prit des positions contre les inégalités économiques trop fortes et Bolloré et Stérin s’en tapent. Ca devrait faire d’eux des mauvais catholiques je suppose.

  • Solumbran@lemmy.world
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    10 hours ago

    Et ils peuvent bien aller se faire foutre.

    Défendre des pedos c’est ok, mais par contre deux hommes qui s’embrassent c’est horrible ?

    • leftascenter@jlai.luM
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      5 hours ago

      Depuis que JP2 a été canonisé, j’y fait référence par JP, le saint patron des pédophiles

    • Ziggurat@jlai.lu
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      10 hours ago

      Le problème, c’est que cette droite obsédée par les questions de genre, elle a réussis à détruire le peu de crédit politique qu’avait Hollande, et tout ce que il lui restait d’ambition de faire me serait ce que une mesurette de gauche

      Puis c’est aussi sur ce genre de question que Trump a gagné, évidement c’est des fake news. Il n’y a pas d’instituteurs•trices qui coupent les zizi des petits garçons pour en faire des filles. Peu importe c’est ce que les gens croient quand on parle de cours d’éducation sexuelles qui incluent une introduction aux genre et à l’égalité hommes/femmes. Et c’est la droite dure qui capitalise dessus.

      Tant que ces questions restent aussi clivante politiquement, la gauche va perdre, et aucune idée de comment les rendre conensuelles.