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Cake day: February 6th, 2025

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  • Si un quart des catholiques pratiquants réguliers (qui vont à la messe au moins une fois par mois) se disent favorables à cette évolution sociétale, ils sont par ailleurs un petit tiers (29 %) à se déclarer « ni pour ni contre », formant une petite majorité à l’admettre avec plus ou moins d’entrain.

    D’ailleurs, quelques jours après son élection, le pape Léon XIV a évoqué en mai devant le corps diplomatique « la famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme ». Les catholiques pratiquants réguliers étant ceux qui sont le plus en phase avec le magistère de l’Église catholique, il n’est pas incongru de voir parmi eux une plus forte opposition.

    En tant que catho progressiste, c’est toujours compliqué les positions comme ça… La seule chose que je peux envisager c’est que cette non-évolution est “stratégique” (reconnaître le mariage des couples homosexuels c’est un risque de schisme assez clair).

    Le mariage catholique est organisé autour de 4 piliers (liberté, fidélité, indissolubilité et fécondité). Même le 4e pilier (qui peut sembler impossible à atteindre pour les couples de même sexe) n’est pas un obstacle : la fécondité s’entend au sens des enfants (que l’on peut adopter) mais aussi (et personnellement surtout) dans les actions au sein de nos communautés (participation à la vie associative de la ville, de l’école, etc.). L’idée étant que le couple ne se vit pas seul dans son coin en ermite mais est bien un moteur dans la communauté. Donc rien qui ne soit impossible pour un couple homo.

    Alors je me doute que le jour où l’église célébrera un mariage homo n’est pas encore arrivé, mais faut être sourd au message du Christ pour croire qu’il empêcherait l’union civil des homosexuels.











  • Arf, Neato/Vorwerk vient de dégommer mon robot.

    capture d'email de Neato

    Plus d’accès au cloud et mon compte est supprimé. Le robot marche encore en local, donc ça ira pour quelque temps encore.

    Il y a quelqu’un qui vient de sortir une solution via HomeAssistant, donc je pourrais me lancer là-dedans mais ça demande des connaissances en électronique que je n’ai pas. Et tout n’est pas encore complet.

    J’avais déjà regardé il y a quelques temps pour le changer (il aura 8 ans en janvier prochain), mais ça me rebute de voir tous ces modèles qui demandent un compte en ligne. Si c’est pour revivre la même chose, très peu pour moi.




  • cf la vidéo d’Altis sur le sujet, je suis d’accord que ça sert aussi à faire de l’entrisme pour la voiture et que pour les lycéens c’est un non-sens (puisque le ramassage scolaire est la solution évidente).

    Mais, dans les communes rurales, on peut aussi voir ça comme un palliatif au manque de transports en commun et permettre à des personnes âgées de continuer à se déplacer avec des véhicules plus petits et plus adaptés à la ville.




  • La Horde du Contrevent (BD, Tome 1/2/3)

    J’ai lu le livre il y a une bonne dizaine d’année, donc j’ai très peu de souvenir. Ainsi, je ne suis pas capable de dire si l’adaptation est fidèle au livre. Mais le dessin est bien typé pour qu’on puisse se retrouver facilement entre les personnages de la Horde, son aspect brut colle bien avec la lutte contre le vent. L’histoire est évidemment accrocheuse et j’ai dévoré les 3 tomes de la bibliothèque et il faut que je leur demande de faire venir la suite.

    En aparté : c’est parfaitement le genre de livre à adapter en série TV aussi.

    L’Arche de Néo, Tome 3 : Adieu veau, vache, cochon, couvée (BD)

    Dernier tome de cette trilogie animale, l’histoire de notre basse-cour continue outre-atlantique avec de nouvelles péripéties et de nouveaux dangers. On y aborde quelques nouveaux aspects de l’exploitation animale, ce qui nous pousse à réfléchir à nos comportements. C’est une “belle” conclusion à cette aventure.

    Le Berger de l’Avent - Gunnar Gunnarsson

    Pris à la bibliothèque simplement pour le titre (vu la période de l’année), c’est court (parfait pour se remettre à la lecture) mais très chouette. Les affres de la météo sont très bien retranscrits, j’étais content d’être au chaud dans ma maison en lisant certains passages.


  • Je suis pas tout à fait d’accord :

    • Les contacts sont synchros sur le cloud
    • Les jeux sont liés à ton compte Google (dans le cas de Google Play)
    • Le numéro de téléphone n’est pas lié à vie à une SIM, donc on peut demander un transfert
    • Le lecteur audio : soit tu utilises Spotify/Deezer/ton propre serveur et du coup tu ne pers rien, soit tu as tout en local et j’ose espérer que c’est aussi sur ton ordi :)
    • Réseaux sociaux : je ne vois pas ce que tu perds, ton compte ne se fait pas voler
    • argent : c’est le plus compliqué à transférer, mais ça se fait (j’ai cassé un téléphone et j’ai pu transférer l’appli bancaire quand même avec le support client)
    • photos : il faut backup (Google Photos, Apple Photos, Immich, manuel)

    Le seul truc qui m’a emmerdé c’est les 2FA que j’ai perdu, notamment le compte Nintendo que j’ai pu récupéré grâce au support client.

    Donc dans l’ensemble, c’est pas si catastrophique




  • Avis perso : la limite est saine je pense. Dans 10 ans, la Chine nous inondera de véhicules électriques et aura pris pied dans le marché européen (concessions, ateliers de réparation, etc.). Il faut forcer les constructeurs européens à accélérer sur la transition à l’électrique.

    J’ai du mal à comprendre la critique sur Renault, qui avec la Zoé, la R5, la R4, la Spring, etc. a toujours fait de l’électrique et de bons modèles si j’en crois les divers tests de Frandroid. Dacia est à ma connaissance le seul constructeur européen à avoir proposé un concept d’e-car avec le Dacia Hipster.

    Enfin, les évolutions dans les métropoles tendent à montrer que la place de la voiture se réduit (et c’est une très bonne chose) que ce soit pour la taille ou la pollution. Je me doute bien qu’une petite voiture marge moins qu’un gros SUV, mais il faut aussi suivre le sens de l’histoire…


  • L’industrie automobile, elle, actionne tous les leviers possibles pour assouplir le jeu de contraintes qui oriente sa production. Sous couvert de « neutralité technologique », elle veut pouvoir vendre, y compris au-delà de 2035, des hybrides rechargeables, des voitures électriques avec des prolongateurs d’autonomie (un petit moteur thermique qui recharge les batteries), voire des moteurs roulant avec des agrocarburants. Mais, de Volkswagen à Renault, en passant par Stellantis, Mercedes-Benz ou BMW, les modèles industriels diffèrent et les constructeurs ne tiennent plus le même discours dès que l’on rentre dans les détails.

    « Stellantis aussi joue le jeu. Renault, en revanche, se moque du monde , s’agace un haut fonctionnaire européen . Sans parler de Mercedes-Benz ou de BMW, qui croient encore pouvoir écouler leurs voitures à moteurs thermiques dans les pays émergents alors que la Chine y vend de plus en plus de véhicules électriques. » Ces deux-là n’ont d’ailleurs pas hésité à faire cavalier seul et à aller à la Maison Blanche plaider leur cause, proposant d’investir aux Etats-Unis pour échapper aux hausses de droits de douane promises par Donald Trump. Tant pis pour l’unité européenne. Quant à la préférence européenne, ils n’en ont cure. Si BMW peut au moins se targuer de respecter les objectifs européens de vente de véhicules électriques, Ola Källenius, le PDG de Mercedes-Benz, est perçu comme « le nouveau libertarien, opposé à tout ». « Certains constructeurs parlent le langage de ceux qui ont déjà déserté le continent européen. Ce sont des entreprises qui ne sont déjà plus européennes, on les écoute comme si elles étaient européennes », cingle Stéphane Séjourné.

    « Ces discussions sont saines », juge Christophe Aufrère, directeur général de la PFA, qui rassemble constructeurs et grands équipementiers français, mais cet ancien de Valeo rappelle l’enjeu : « A 75 % de contenu local dans les voitures, tel que mesuré dans l’étude du cabinet Roland Berger [demandée par la profession] , on protège au maximum le tissu industriel d’aujourd’hui. En dessous, on se donne de la marge pour rester compétitif. » En clair, pour délocaliser les achats… Quant au Clepa, qui réunit les équipementiers européens, il interpelle la Commission sous un autre angle, celui de la compétitivité. « Pour réduire l’écart avec la Chine ou les Etats-Unis, il va falloir travailler plus » , prévient son secrétaire général, Benjamin Krieger.