L’article n’est pas fou, mais je trouve que la question mérite d’être posée : comment nos services publics peuvent-ils se dégrader à ce point alors que le niveau des prélèvements obligatoires n’a pas baissé ?
Je pense que l’évasion fiscale des plus riches apporte une part de la solution, mais je ne suis pas convaincu que ce soit la seule, et ça m’intéresserait d’en savoir plus à ce sujet.
Un reportage blast qui me semblait plus solide que ce livre (qui semble juste essayer de se vendre) prétendait que l’argent est simplement dépensé en aides publique aux entreprises. Il y a les aides directes et les niches fiscales qui font des montants énormes. Les aides publiques sont le premier ou second budget de l’état de mémoire.
Intéressant, tu aurais le lien ?
Le Monde a fait pas mal de vidéos sur le sujet.
comment nos services publics peuvent-ils se dégrader à ce point alors que le niveau des prélèvements obligatoires n’a pas baissé ?
Les cotisations sociales n’ont fait que baisser depuis des années. Alors qu’on sait qu’au-delà de 2-3 fois le SMIC, ces baisses sont délétères en terme économique et ne favorisent pas l’emploi.
Dans beaucoup de boites (publiques comme privées) les managers et directeurs masquent leur médiocrité et leur incompétence en disant qu’ils n’ont pas assez de budget pour remplir leurs fonctions. Quand on s’y attarde, on se rends compte que si, ils ont assez de thunes. À mon avis il y a un problème d’organisation plus que de budget dans les services publics. Mais j’ai l’impression que c’est tabou et qu’il est plus simple d’accuser l’évasion fiscale que de faire bouger les choses autrement.
La question, c’est en quoi c’est nouveau ? Est-ce que les services sont vraiment moins bien organisés qu’autrefois ? D’autre part, les différents gouvernements ces dernières années ont vraiment serré la vis, mais on ne peut pas dire que la situation se soit améliorée, bien au contraire.
Je le pense. Dans beaucoup d’administration et d’entreprises (pas que publiques) on a une bureaucratisation doublée d’une réunionnite…
C’est le cas à la SNCF par exemple pour parler d’un cas que je connais. Il serait compliqué de supprimer des emplois parmi ceux au contact du public (il faudrait même recruter) mais par contre dans les bureaux c’est l’inverse. Je ne sais pas si la tendance s’inverse mais en tout cas cela date d’il y a une vingtaine d’années, pas avant.
Pour la police, je ne pense pas que le budget du ministère de l’intérieure ait diminué depuis 20 ans mais on ne voit quasiment plus de policiers dans la rue en patrouille.
Et dans le privé, et vu qu’on est quasiment tous dans l’informatique, qui n’a pas passé une journée sans avancer comme il aurait fallu sur un projet en raison de réunion trop longue et parfois inutile ? Je ne pense pas que c’était le cas il y a 15 ou 20 ans (mais je me trompe peut être là dessus, je n’ai pas connu cette époque :))
Très clairement. Combien de réunions auraient pu être des e-mail ?
Sujet intéressant, je ne comprends pas les bas-votes
Pas moi! Mais je pense que c’est Agnès Verdier-Molinié qui suscite autant de bas-votes… Elle a souvent un discours néo-libéral très caricatural, surtout sur les fonctionnaires qu’elle accuse un peu de tous les maux.
Ah, je comprends
Un Suisse qui dit du mal de la France, je ne peux pas dire que je suis surpris :)
C’est dommage, ce qu’il dit a l’air d’être intéressant
Quoi un des anciens top mods de r/France n’était même pas Francais ?
Édit : bon en relisant je suppose que tu parlais de l’auteur et non de toi. Ça m’apprendra à mal lire. :)
On peut être suisse et français à la fois ;-)
Mais, effectivement, je parlais de l’auteur :)
Vous l’aurez appris sur Lemmy
Parce que les chiffres sont faux. Les impôts diminuent depuis 40 ans.
Les chiffres pourtant mériteraient qu’on s’y attarde. «Entre 2002 et 2022, nos impôts auront augmenté de 525 milliards d’euros, passant de 670 à plus de 1195 milliards, soit +80% en vingt ans, deux fois plus vite que l’inflation! Quand nos dépenses publiques, elles sont passées de 809 milliards à environ 1500 milliards», assène Agnès Verdier. J’ai testé ce chiffre sur plusieurs orateurs. À chaque fois, j’ai recueilli le même haussement d’épaules. La France est un malade qui a (presque) choisi de ne pas se soigner.