Camille d'Ockham

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Cake day: February 4th, 2025

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  • Cool, j’applique ce dont il parle. Donc, d’expérience, je pense que s’il appliquait réellement ce dont il parle, déjà il aurait jamais pu publier quoi que ce soit là où il l’a fait : pas de livre, pas d’article dans la revue Machin Chose. Il n’aurait pas les contacts, pas le temps pour les exigences des revues et maisons d’édition, et à force n’aurait pas l’expression suffisamment lissée pour être acceptable dans ces milieux.

    Il s’en serait pris plein la gueule à cause des cheffaillons des diverses associations, cliques, et autres mouvements pour n’être jamais assez ceci, ou toujours trop cela. Il lui manquerait aussi les pairs pour construire du travail intellectuel (inspiration, critique, relecture). Il n’aurait pas l’argent pour tous ces livres obscurs qu’il cite. Les femto-querelles de nano-chappelles de tel micro-courant marxiste seraient le cadet de ses soucis.

    Avec un tout petit peu d’expérience de ce que c’est que de parler avec quelqu’un qui n’a pas fait d’études et qui ne ressent que de la crainte et de la culpabilité quand on évoque quelque chose qui fait un peu “intello”, jamais il n’aurait écrit un tel article aussi lourd et pourtant aussi peu utile dans se conclusions.

    De façon générale lundi.am me soule, les articles c’est à 80% de ce tonneau. Les interviews publiées sur youtube sont bien ceci dit, surtout quand le gars qui parle parfois plus que l’invité·e arrive à fermer un petit peu son énorme gueule.



  • Perso je serais plutôt pour des opérations clandestines visant à étendre des tentacules de la sécu aux pays ennemis. Si le russe de base il sait qu’il survit grâce à la France ou l’UE, il aura moins envie de soutenir Poutine. On a bien vu que la Russie a été capable de mettre une personne qui lui est très favorable à la tête de son plus grand ennemi, et ce sans armes.

    Peut-être qu’on pourrait penser à des stratégies de soft power plus sophistiquées, sans que ce soit autant dans la tromperie ceci dit. Après tout, la guerre c’est de la politique par d’autres moyens comme le disait Clausewitz. Une politique de diffusion de l’esprit critique serait pas mal aussi. Problème évidemment, si ça peut déstabiliser le pouvoir des puissants à l’étranger, ça le ferait aussi en France, et il y en a a qui ça plairait pas.




  • L’article du MAN n’est pas stellaire dans la mesure où il n’évoque pas trop les stratégies de remplacement nécessaires. Le simple abandon de l’armement mène à un entre-deux pas top. Il faudrait articuler ça à une prise de responsabilité générale de la défense, ce qui inclut de penser le cas où il faut volontairement se mettre en danger, ou même simplement inhiber l’envie de répliquer à une attaque violente par une attaque violente (au niveau de l’individu ou du groupe). Ceci dit, si tu veux des exemples de méthodes non-violentes en général qui ont marché, sans aller chercher les trucs ultra-connus comme Gandhi, je peux te citer l’ordre de de Gaulle lors de la tentative de coup d’état des généraux, qui demandait à toute personne croisant les soldats à leurs ordres de leur dire de renoncer, et de ne pas leur obéir. Tu jeter un coup d’œil à ce livre : Sharp, Jenkis (2009) L’anti-coup d’état.