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Le texte prévoit d’octroyer au gouvernement un capital annuel de 60 jours d’interdiction de grève pour les “personnels des services publics de transports”. L’exécutif pourrait répartir ce capital par décret comme il le souhaite dans une limite de quinze jours par période d’interdiction, avec néanmoins la tenue d’une “négociation préalable”.

  • V0uges@jlai.lu
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    8 months ago

    Je suis la première à raler contre la SNCF, d’autant que je les trouve mauvais en technique de négociation comparé aux copains allemands. Ces gens, c’est la loi de l’emmerdement maximum et ils sont très bons pour emmerder le premier péquin venu qui n’a rien demandé à personne. Toutefois, si on commence à limiter leur droit de grève, c’est la porte ouverte pour d’autres restrictions, non ? Ou on envisage un statut similaire à la police et militaires qui n’ont pas le droit de grève ?

      • V0uges@jlai.lu
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        8 months ago

        A titre personnel, je suis à 100% pour leur interdire le droit de grève car au fil des années, ils m’ont volé trop de temps avec ma famille alors que je me battais pour essayer de monter dans un putain de train pour rentrer chez moi et restais en rade sur le quai. Du coup j’ai envie d’être égoïste mais je sais que ce n’est pas la solution. Mon autre interrogation est de ssvoir si nous, on protège leur droit de grève, est-ce qu’ils feraient la même chose pour nous protéger aussi et là, j’ai quand même un doute.

          • Gantdlu@jlai.lu
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            8 months ago

            Non je ne serai pas solidaire. Je trouve aussi que nos chers ami(e)s de la SNCF / RATP ont tendance à se mettre en grève pile poile au moment où ils et elles peuvent faire chier le maximum de gens possible. Mais oui je serais 100% avec eux le jour où ils et elles seront en grève pour les secteurs de la santé ou de l’enseignement par exemple.

            Cela étant dit, je ne suis pas pour cette interdiction de grève pour la simple est bonne raison qu’il y a trop de risque de dérive.

        • le_pouffre_bleu@slrpnk.net
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          8 months ago

          . Mon autre interrogation est de ssvoir si nous, on protège leur droit de grève, est-ce qu’ils feraient la même chose pour nous protéger aussi et là, j’ai quand même un doute.

          “Leur droit de grève” c’est ton droit de grève, notre droit de grève. Ce n’est pas un droit qui est “à eux” dans le sens où il n’est pas attaché à leur personne mais découle de leur statut de travailleureuses. Le fait que ces travailleureuses bossent dans un secteur stratégique et nécessaire leur permet d’accéder à un pouvoir plus important dans les rapports des forces qui sont quand même en leur défaveur.

          Si tu bossais à la sncf tu aurais aussi ce pouvoir. Si tu avais envie d’être égoïste, tu n’envisagerais pas qu’on te retire ce pouvoir potentiel…