• flyos@jlai.lu
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    1 year ago

    C’est dingue…

    Ça fait des années que le baby boom de l’an 2000 surcharge les classes et qu’ils ont absolument rien fait parce que c’est passager et qu’il suffit de faire le dos rond, ça va passer (et à la rigueur, de leur point du vue, ça se tenait : embaucher un prof à vie pour passer une période d’une vingtaine d’année, on peut admettre qu’il valait mieux tabler sur des contractuels, encore aurait-il fallu les embaucher pour garder les effectifs de classe dans une zone acceptable).

    Et là, maintenant que ça baisse, ils en profitent pour dire qu’ils recruteront moins puisqu’ils y a moins d’élève, donc avec pour objectif clair de garder les classes surchargées. Même pas le mérite de la cohérence dans le raisonnement… Ils nous prennent vraiment pour des abrutis.

  • Akisamb@programming.dev
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    1 year ago

    Mais le ministère des Finances n’a pas ces pudeurs. Le projet de loi de Finances 2024 affiche les seuils d’emploi 2024 (EPT). 1331 postes sont supprimés dans l’enseignement du premier degré et 680 dans le second degré. Le privé voit partir 501 emplois. Au total ce sont 2512 postes qui sont supprimés. D’autres postes sont créés ailleurs : 24 000 pour la vie de l’élève (des postes d’AED et d’AESH) et 104 pour la Jeunesse pour accompagner le développement du SNU.

    J’ai l’impression que c’est plutôt positif non ? Si les profs choppent un ou deux élèves de plus par classe a cause de la suppression de postes mais ont un soutien pour les élèves les plus difficiles ça peut passer.

    Le budget est à la hausse après tout. Ceci j’aurais préféré des augmentations d’impôts et une éducation publique mieux financé mais force est de reconnaître que les français ne veulent pas de ça.